• Espérance de vie : seules les jeunes reines fécondées survivent aux premiers froids
• Ponte : une reine peut pondre jusqu’à 40 œufs par jour durant toute la saison.
• Période de ponte : du printemps à l’automne (jusqu’à 3000 œufs au cours d’une vie de reine)
• De l’œuf à l’adulte : 5 à 7 semaines
• Période d’accouplement : avant les premiers froids automnaux les faux bourdons fécondent les jeunes reines qui hiberneront dans un endroit choisi jusqu’au printemps.

Le nid conique peu solide toujours ouvert vers le bas est construit de préférence dans un endroit abrité et plutôt obscur, un tronc d’arbre creux, sous un abri, un conduit de cheminée… Il est constitué de « papier mâché » que les ouvrières fabriquent en malaxant du bois pourri ou de vieux chiffons et leur salive dans leurs mandibules.

Au printemps une reine ayant survécu à l’hiver fonde seule une nouvelle colonie. Elle fabrique un nid d’une douzaine d’alvéoles et nourrit elle-même les larves de bouillie d’insectes jusqu’à éclosion. Les nouvelles ouvrières stériles ainsi nées s’activent immédiatement, déchargeant la reine de la fabrication de nouvelles alvéoles et du nourrissage des larves. La reine se consacrera alors uniquement à la ponte.

Pour nourrir son couvain, une ruche peut consommer jusqu’à 500 g par jour d’insectes divers (mouches, guêpes, sauterelles, libellules, abeilles), mais aussi chenilles et araignées. Les ouvrières adultes ont également besoin de produits sucrés (fruits, sucs végétaux, exsudat des larves du couvain…)

A la mi-septembre la colonie est à son apogée, entre 100 et 200 individus. Le nid peut atteindre un mètre de diamètre dans son plus grand axe et 5000 alvéoles. Naissent à cette époque de l’année de jeunes mâles (les faux bourdons) et de nouvelles reines fertiles destinés à fonder les colonies de la saison suivante.

• Un nid caractéristique aux motifs et couleurs divers selon les matériaux employés mais à dominante de brun.
• Va et vient incessants entre le nid et les lieux de recherche de nourriture et de matériaux
• Présence de frelons en quête de nourriture près des sources de lumière à la nuit tombée.

Si par hasard vous dérangez malencontreusement un nid,  un changement de bourdonnement peut-être le signe d’une attaque imminente.

Toutefois celle-ci n’est pas mortelle même lorsqu’une personne est attaquée par plusieurs dizaines de frelons, sauf si elle est allergique et qu’elle est victime d’un œdème de Quincke ou d’un choc anaphylactique.